27/11/2025
« L’esprit est la vie et le corps est la mort » (Jacob Boehme, De Signatura Rerum)

« Il y a, chez Jacob Boëhme, une manifestation possible du divin, dans l’enveloppe, telle qu’elle est, dans une perspective qui est à la fois idéaliste, mystique, visionnaire […], une invitation à la communion au suressentiel, qui englobe, y compris les éléments périphériques particuliers de l’incarnation présente et qui l’amène, dans ses aspirations, jusqu’au dépassement vers la spiritualisation complète de l’être. »
Extrait de :
« Le corps comme voie de transformation spirituelle ? Regards croisés entre Orient et Occident », Baglis TV, novembre 2025
« La Divinité ne s’est servie que d’un seul caractère pour donner à chacune des créatures son signe, sa figure et sa forme, de manière qu’elles apparaissent comme autant de miracles du Mystère céleste ou terrestre. Ce caractère est la croix universelle qui s’étend à travers tous les trois principes dans les sphères et les tourbillons de la Nature. Telle est l’idée qui se trouve dans le frontispice dessiné par Gichtel pour le Signatura Rerum, et que développent les seize chapitres de ce livre. […]
Bœhme n’a jamais prétendu consigner des choses nouvelles ; tout ce qu’il dit se trouve dans l’Écriture et à l’école de la Nature. Par conséquent, pour le comprendre, il faut réaliser la vraie religion : imiter et suivre Jésus dans ses souffrances et sa mort, afin de revivre avec lui. C’est justement ce processus de la régénération simultanée de l’âme et du minéral, que décrit le présent livre, en se servant de la terminologie alchimique. »
Sédir, avant-propos à La signature des choses, Février 1894

« L’esprit est la vie et le corps est la mort, comme une maison de l’Esprit, et la sainte Trinité s’affirme par la naissance et par la Génération. »
De la signature des choses, chapitre III : Du grand mystère de tous les êtres
-
— En regardant les divers corps des Métaux, des pierres et des créatures vivantes, la raison se demande quelle est la naissance de chaque chose, puisqu’elles n’ont toutes qu’une Mère unique, et que l’éternité n’a pas de commencement. Nous observerons donc cette mère, la séparation du temps et de l’éternité, des deux principes, le divin et celui de ce monde, qui est divin aussi.
-
— Comme Jésus appelle le Diable le prince de ce monde, nous dirons aussi comment ce prince est la plus misérable créature de ce monde. La Mère, qui a engendré toutes les créatures, contient dans sa propriété : le soufre, le mercure et le sel spirituels, tout ce qui est sorti de son impression, et son fiat donne des créatures différentes selon la qualité primitive de la séparation. (trad. Sédir)
14:19 | Lien permanent | Commentaires (0)

